Me voici avec ce corps, ce corps à la peau de sable, poitrine et bras serrés, battre et battre des cils devant ces murs aux dessins vibrants. Mes épaules ne touchent pas les murs, d'un fragment à l'autre, comme un papillon qui voit les ouvertures, approche tout contre et rebondit. Peut-être juste tombé dans une mémoire inconnue, et me voici comme attiré d'un point à l'autre pour l'entendre, entendre souffles et soupirs, faire raisonner quelques notes d'une histoire silencieuse. Peut-être est-ce une danse ? Esquisser des signaux, signaler des réserves cachées, un appel pour parcourir des espaces, espace de temps, espace de corps, de corps et de mouvement, de mouvement et de lumière.